En cette période où nous voudrions passer des moments de fêtes en famille, avec nos jeunes enfants ou petits enfants, tout concourt à nous inquiéter.
La crise sanitaire reste toujours présente, elle se manifeste de manière contradictoire, inquiétante par défaut de visibilité de sortie. Des menaces se profilent qui ne sont pas de la seule responsabilité de la gestion de nos seuls gouvernants, en France comme à l'étranger. Les conséquences sociales, humaines et économiques commencent à se préciser. Leur ampleur plus ou moins anticipées, commencent à générer des comportements anxiogènes. Il est difficile, dans ces conditions, de transmettre un message d'espoir à la hauteur de ce moment unique et magique que sont la période de Noël et celle de la nouvelle année, notamment.
Comme si cela ne suffisait pas, notre appareil politique se met à en rajouter en nous donnant en "pâture" de quoi nous ramener aux combines de la Quatrième. Un sacré retour en arrière qui nous rappelle de mauvais souvenirs et nous fait craindre le pire pour aborder l'avenir.
Que penser d'autre en effet que ces deux dernières propositions, toutes récentes qui sont sorties du chapeau des politiciens aguerris ?
La première, celle relative à l'idée de proposer un référendum sur la question de l'environnement, du climat, pour sortir de l'impasse des suites à donner aux "150 conventionnels". Des "conventionnels" aux prétentions marquées par la théorie de la "décroissance", dont leur attitude exigeante bien que s'appuyant sur aucune légitimité, conduit le Président à nous proposer un référendum ! Tous les commentaires doutent que arrivions au bout de la démarche pour réussir ce référendum. On est presque assuré qu'il s'agit de répondre à d'autres intentions peu avouables par toutes les parties invitées à cet enjeu. Chacun est déjà prêt à se mettre en place pour répondre aux enjeux de la Présidentielle de 2022 ! Ce projet de référendum alimente déjà tous les coups tordus.
La deuxième, la plus triste pour moi, celle d'inscrire une "dose de proportionnelle" en y ajoutant un changement du nombre des circonscriptions. Les deux "comparses", auteurs de cette proposition, Richard Ferrand et François Bayrou, sont des exemples de cette vieille politique de combines pour obtenir une majorité de gouvernement, comme sous la Quatrième. Ils sont les représentants qualifiés du monde d'avant, non pas celui d'une démocratie à faire vivre dans le monde de demain. Cette dernière proposition nous a heurté et préfigure pour nous des batailles politiciennes à venir, aux dépends du règlement des problèmes et des enjeux que notre pays devra impérativement traiter. C'est donc une période de divisions qui s'annonce, au lieu de tout faire pour rassembler. Où est le sens de l'intérêt général pour ces messieurs ? Quelle vision, quelle stratégie ?
Beaucoup de français ne sont pas dupes, d'aucuns sont écœurés, ce qui ne contribue pas à améliorer leur moral. En cette période et les circonstances qui la caractérise, voilà des initiatives malheureuses dont le système médiatique et politique va se nourrir pendant ces mois à venir.
Triste ! Comment et quel joyeux Noël peut on vous souhaiter dans ces conditions ? Rien d'autres que celui de le fêter entre vous et vos proches, non pas seulement par respect des règles sanitaires, mais bien parce que les cellules familiales, proches, méritent qu'on les vivent au mieux de nos sentiments affectueux familiaux, amicaux. Oublions tout le reste, car notre avenir immédiat, celui de 2021 se dessine très noir ! Oublions le un moment !
Joyeux Noël, belles fêtes de nouvelle année et Portez vous bien.
