Début d'année difficile, qui reste plombée par une atmosphère anxiogène largement entretenue par le concert des médias et des politiciens d'opposition. Rien n'est épargné aux responsables politiques du gouvernement, de mauvaise foi souvent, de bonne foi rarement.
La pandémie contribue à nous enfermer dans une attitude craintive, sans perspective optimiste, malgré notre volonté de nous en sortir. Notre administration au sens large s'appuie plus sur le respect des règles, des principes dont celui, le premier, le principe de précaution. Le respect des procédures prévaut sur le principe d'action et de résultats. C'est un vrai frein à l'adaptation et à la confiance envers les acteurs, les citoyens.
Cette posture administrative qui caractérise notre société, difficilement à l'écoute, nous coûte à tous points de vue et commence sérieusement à affecter le moral des citoyens. Nous avons l'impression d'avoir, face à nous, un mur à franchir, plus qu'une passerelle pour franchir les obstacles.
Au niveau du pays, le traitement de la pandémie occulte tous les autres sujets. Heureusement au niveau des acteurs il y a une volonté dynamique de construire des solutions pour aller de l'avant. Bien des innovations sont proposées sur les marchés, aussi bien en terme de bien être que de nourriture, de transition écologique que de gestion des ressources naturelles. Notre humanité est encore en capacité de s'inscrire dans des démarches industrielles et sociétales vertueuses.
C'est ce potentiel sur lequel nous devons nous appuyer et faire en sorte de le mettre en valeur, en exergue pour nous entrainer tous, vers des comportements positifs et porteurs d'espoir, surtout pour notre jeunesse. Il faut aussi éviter tout confinement global qui risquerait d'aggraver encore le phénomène de sclérose dans lequel nous risquerions de nous enfoncer.
Appuyons nous sur nos forces et nos capacités solidaires.
